[Appartement de Josip Vorterren] Une entrevue attendue

Auria Jol'Mede Vorterren se regarde une dernière fois dans la glace. Son reflet lui semble fatigué, cerné, et elle se dit encore une fois que la santé est vraiment le seul bien qui aie de l'importance dans ce monde. Elle ajuste sa robe jaune pâle qui met si bien en valeur le bleu de sa peau. Sa coiffure est parfaite, comme d'habitude lorsqu'elle a de la visite.

Aujourd'hui, c'est une jeune fille de compagnie que son mari a recruté, contre son avis.

Mais que va-t-elle faire, cette pauvrette ? Il y avait ici bien assez de droïds pour faire tout le travail. Et Bothari pour veiller sur elle. C'est vrai qu'elle se sentait seule. La compagnie des autres femmes d'officiers impériaux finissait par la lasser. Elle sortait peu, n'appréciant pas le bourdonnement de l'immense cité-planète.

Et de quoi pourraient-elles bien discuter, toute la journée ? En fin de compte, Auria s'était bien habituée à cet exil intérieur... La solitude ne lui pesait pas autant que la perspective de faire face indéfiniment à une petite sans conversation...

Elle s'installa au petit salon, dos à la baie vitrée. Bientôt Bothari (*fidèle Bothari. Laid à faire peur, mais d'une loyauté sans faille.*) vint lui dire que le rendez-vous était arrivé dans l'immeuble, qu'elle serait là dans quelques minutes.

*Par la Force, Bothari ! Deux phrase d'un seul coup ! Tu dois être bien nerveux pour te mettre dans ces états*
Auria sourit à cette pensée. Bothari...

Son regard dériva vers les portraits de Miles et Josip, tous deux en uniformes de la Marine Impériale. Qu'est-ce qu'ils se ressemblaient... A part la peau légèrement bleutée de Miles, on aurait dit son père 30 ans plus jeune...

*Pourvu qu'ils aillent bien, tous les deux... Surtout Miles... J'espère qu'il n'est pas en train de se mettre dans le pétrin...*

Depuis presque un mois qu'il était affecté, elle n'avait reçu qu'un message disant que tout allait bien, sous-entendant qu'en fait il s'ennuyait à mourir... Il était coursier, selon ses dires, convoyant des données ultra-sensibles aux différents éléments de la flotte Impériale. Au moins, il était dans l'espace. Et il ne risquait pas de braquer sa hiérarchie...

Fia plus stressée que jamais, déposée par le taxi s'avance vers l'immeuble de son employeux.

Mr Josip Vorterren...

Á la simple pensée que son mâitre soit un homme donné des frissons à Fia. Mais son éducation est telle qu'elle accepte tout venant de son maître. Après avoir prit une légère respiration, elle décide enfin de sonner.

Un droïd lui demande de s'indentifier, cette dernière s'exécute et peut ainsi rentrer. On lui indique les appartements de Mr Vorterren.

Alors qu'une simple porte sépare encore Fia de Josip, cette dernière a envie de fuir loin... Mais comme toujours les pleurs de son coeur restent silencieux face à la soumission de son âme. La porte s'ouvre...

Fia la tête droite, sa valise tenue par demain repose sur ses genoux, les yeus grand ouvert voit enfin l'intérieur de l'apartement et deux silhouettes.

Lorsque Fia peut enfin voir la l'homme une peur la saisie. L'homme ideux s'approche vers elle. Persuadé qu'il s'agit de mr Vorterren, Fia écoeurée fait tout de même une légère réverrence.

Mr Vorterren, Fia Soar pour vous servir.

Elle faillit pousser un cri d'horreur lorsque l'homme la saisit par le bras et lui dit.

Ce n'est pas moi votre employeur mais Mme Auria Jol'Mede.

Il montre du doigt la silhouette féminie un peu plus loin dans la salle. Quel soulagement pour Fia d'apprendre que son maître n'est pas ce monstre et qu'en plus c'est une femme. Confuse d'avoir faillit à son devoir mais heureuse de s'être trompée, elle s'avance le plus dignement possible vers son employeur et lui fait une réverrence.

Mme Auria Jol'Mede, Fia Soar pour vous servir.

"Fia Soar ? Entrez, mademoiselle, asseyez-vous. "

Auria ressent un pincement au coeur en devinant l'extrème anxiété qui agite la jeune fille. Allons, elle devait tout faire pour la mettre à l'aise. Et la silhouette de Bothari qui planait dans son dos ne devait pas la rassurer...

"Sergent, allez faire un tour..."
Celui-ci prit un air outré, protestant silencieusement contre l'ordre reçu. Il ne pouvait pas la protéger efficacement s'il ne restait pas à ses côtés... Mais Auria était sûre que la jeune Fia avait été scannée plusieurs fois avant de pénétrer dans ses appartements. Elle était prête à prendre le risque. Une fois le géant dans une autre pièce, Auria sourit vers la jeune servante :

"Le sergent Bothari est mon garde du corps, et chauffeur. Il est... spécial, dirons-nous. Mais je sais qu'il donnerait sa vie pour la mienne."
A ces mots, le regard d'Auria se fait plus lointain, et elle caresse doucement son bas-ventre d'un air absent, avant de se reprendre :

"Il est originaire de Gala, tout comme moi. Et vous ? Vous n'êtes pas de Coruscant, n'est-ce pas ?"

Fia se sent plus à l'aise lors que l'homme imposant s'en va. Soulagée, elle répond aux question de son nouveau maître.

Je viens de Coreilla.

La jeune femme hésite un moment puis demande.

Puis-je savoir quel sera mon devoir auprès de vous: sécurité? Distration?

La jeune femme ne savait pas pourquoi elle avait était embauchée. Peut être pour tout mais elle pourrait tout aussi bien se tromper.

Elle regarde Auria avec respect en attendant la réponse. Elle n'a même pas regardé autour d'elle, le mobilier ou la couleur des murs. Néanmoins elle décide de poser sa valise, car cette dernière pèse beaucoup.

"Les deux. Voulez-vous boire quelque chose ?"

Auria Jol'Mede Vorterren appuie sur une commande et un droïd vient prendre leur commande. Quand il s'éloigne vers le bar, Fia se retrouve face à son interlocutrice qui lui donne la désagréable sensation d'être sondée par son regard perçant.

"Pour être tout à fait franche avec vous, c'est mon mari qui vous a engagée juste avant de repartir. Il est souvent absent, et votre présence ici... est sensée mettre un terme a une solitude qu'il aurait bien du mal à supporter lui-même. D'un autre côté, il se préoccupe de ma sécurité, et j'ai lu sur votre fiche que vous étiez compétente dans ce domaine. Jusqu'à quel point ?"

La jeune reste stoïque devant le droïde qui sonde son esprit pour savoir ce que veux boire Fia.

Une fois le droïde parti, Fia écoute les explicatin d'Auria. Ses fonctions seront multiples, ce qui n'est pas pour déplaire à Fia. Ne voulant se perde dans des explications ni même de raconter son crusus scolaire, Fia décide d'agir au lieu de parler.

Elle pose sa valise sur le sol, l'ouvre et en sort une tige de 25 cm avec une pointe à l'extréminté. Avec un mouvement rotatif du bras, elle soulève puis baisse violemment son bras. Avec un bruit mécanique assez fluide, la tige s'allonge sur près de 1 m 70. Une fois allongée, toujours dans le même bruit mécanique, une croix fourchue apparaît au bout.

Fendant l'air avec aisance, elle repose enfin son arme près de son pied.

Voulez-vous une démonstration?

Son regard rivé dans celui de Fia, Auria se contente de hocher la tête. Dans le dos de la jeune femme, Bothari est revenu, comme l'ombre fatale du destin. Le blaster au poing, il s'était rapproché de la nouvelle venue dès qu'elle avait commencé à sortir son arme. Maintenant il s'apprête à la saisir par le cou. Mais un léger craquement du cuir de son uniforme trahit sa présence toute proche...
Auria se tend, attentive au moindre détail.

Le regard de Fia se tourne rapidement vers la source du bruit. Nez à nez avec Bothari, Fia a un petit rictus. Elle comprend alors qu’elle va devoir faire ses preuves face à une personne qui la dégoûte, ce qui l’arrange fortement.

Serrant son arme tout en décontractant ses muscles, Fia attend que son adverse lance les hostilités. La jeune femme n’a toujours pas vu le Blaster de Bothari. Ce dernier élance son bras violemment et prend soin de mettre en joug uniquement la jeune femme.

Fia qui s’apprête à attaquer reste sans bouger puisqu’elle est dans la ligne de mire de Bothari. La jeune femme réfléchit, elle doit aussi prendre en compte la protection Auria, sinon sa prestation s’avèrera inutile.

La jeune femme n’a plus le temps de réfléchir car son adversaire commence à appuyer sur la détente.

Vous les guerrières, vous êtes si sûres de votre force que vous en êtes ridicules à vous pavaner avec vos armes!

Bothari tire, Fia plonge derrière un canapé en plastovelours. L’homme réajuste son arme mais il n’a pas le temps de tirer à nouveau que Fia est déjà sur lui. Arme au vent prête à fendre l’homme en deux. Se dernier se protège juste à temps avec son pistolet lorsque Fia abaisse son arme. Puis il saisit une des deux mains de la jeune femme et la renverse. Fia allongée, en très mauvaise posture se retrouve menacée par sa propre arme. En effet à l’autre extrémité de la croix tranchante se trouve une pointe pour terminer la lance. Pointe qui est à quelques centimètres du visage de la fille.

D’une ondulation du dos en prenant appuie sur ses reins Fia réussi à faire basculer sa jambe et vient frapper de toutes ses forces dans le creux du genoux de Bothari. Qui non pas de douleur mais d’équilibre se plit laissant à la jeune femme la possibilité de se relever. D’un grand coup de lance Fia démolis le Blaster de Bothari puis elle fait un bond en arrière pour souffler tout en conservant une distance de sécurité.

Reprenant son souffle et serrant de nouveau son arme Fia lance au son adversaire.

Laisses moi te complimenter.

L’homme rit et rétorque :

Tu ne veux plus continuer ce combat? Car tu sais que tu ne pourras pas vaincre?

Fia a de nouveau le même rictus aux lèvres et répond :

Je ne connais cette règle.

L’homme jette son arme et court vers Fia. Poings serrés, il enchaîne uppercut droit et gauche que Fia esquive sans trop de mal. La jeune femme rétorque en repoussant Bothari avec sa lance. Une fois à distance, armant de nouveau sa lance la jeune femme s’élance vers Bothari qui esquive l’attaque en faisant un pas chasé sur le côté. Par la même occasion, lorsque le corps de Fia entraîné par son mouvement frôle celui de Bothari, l’homme fait une rotation violente des hanches et démonte l’épaule gauche de Fia avec la sienne.

Du choc Fia tombe au sol, elle se retourne le plus vite possible, serrant les dents de douleur. Elle ne doit pas perdre. Avec son épaule fragilisée, Fia ne pourra plus se servir de son arme au maximum de son potentiel.

Bothari sort un mini poignard et pique vers la gorge de la fille. Celle-ci lui saisit le poignet de Bothari avec son bras droit, et tire vers le bas. Faisant roulé son dos, Fia calle son pied sur le torse de son agresseur et avec toutes ses forces pousse. Par la même occasion, elle fait une roulade arrière du côté de son épaule non blessée et se relève. Bothari se retrouve collé au mur. Bloquant le bras gauche entre des jambes Fia se remboîte le mieux possible son épaule. Puis elle lève tant bien que mal son arme et court vers Bothari.

Prépares-toi!

Soudain elle s'arrète et regarde au plafond avec une expression de terreur, Bothari fait de même. Erreur, profitant de la diversion Fia attaque. Sa lame fend l'air en faisant un bruit impressionant et la jeune femme stoppe son attaque avant de lui trancher la tête. Elle calle la lame de sa fourche tout près de la carotide de Bothari.

Elle serre toujours les dents de douleur, ses yeux sont plissés, elle souffre de l’épaule et a du mal à retrouver son souffle. Face à elle Bothrai semble moins exprimer ses souffrances et son épuisemment mais n'a pas l'air meiux en état qu'elle....

Bothari se contenta de grogner. Peu lui importait une blessure, même potentiellement mortelle, il ne se laisserait pas arrêter par une lame. Pas pour protéger Dame Jol'Mede.

Auria avait suivit avec intérêt la confrontation, si inégale en apparence. Effectivement Fia Soar se battait bien, très rapide et précise face à la puissance brutale de Bothari. Auria était contente de constater qu'il n'avait rien perdu de la souplesse qui l'avait tant surprise lorsqu'elle l'avait vu se battre pour la première fois. Mais la petite Fia avait de la ressource... Elle l'avait bien piégé...
Doutant de la capacité du sergent à admettre sa défaite, Auria choisit d'intervenir : elle cria "Bravo !" et applaudit les deux combattants. Bothari, qui allait justement se lancer dans une contre-attaque désespérée, se figea.
"Allons, allons, c'est fini. Je crois que la démonstration est suffisante, n'est-ce pas, sergent ?"

Celui-ci se détendit tout à fait, la lame contre sa gorge, et il grogna une vaguement. Il devait admettre qu'elle pouvait peut-être faire l'affaire, mais elle n'avait gagné que par "tricherie". Il lui lança un regard plein de morgue, comme pour dire : "Ce n'est pas avec une arme comme celle-ci que tu pourrais espérer m'arrêter. Je suis invincible. Et toi tu n'es qu'une faible chose."

Même si Auria sonne la fin du combat Fia ne bouge pas. Dans son école on lui a appris qu'il ne faut jamais tourner le dos à son ennemis sauf s'il est mort.

Cependant devant l'insistance de son nouveau maître Fia ne peut lutter. Elle se retire doucement, essayant de garder son arme le plus droit possible malgré son épaule endommagée.

L'horrible sourire que lui lance Bothari, lui donne presque envie de vomir. Comprenant la haine que peut éprouver ce machiste face à sa défaite Fia sourit intérieurement.

Sa stratégie lui a éviter d'autres blessures. Mais l'homme ne semble pas se soumettre.

Avec prudence la jeune femme se retire et se rapproche d'Auria. Tenant du bras droit son arme, elle essaie avec quelques petits mouvement circulaires de soulager la douleur de son épaule gauche.

Fia lance un regard noir au sergent empli de haine et de mépris pour les homes de son engeance.

Fia rengaine son arme de la manière qu'elle l'a fait apparaître. Et se tourne vers Auria, attendant ses remarques ou réflexions.

"Sergent, appelez-nous un droïde médecin."

Alors que le géant s'éloigne avec dédain, Auria laissa à Fia le temps de reprendre son souffle et lui fit signe de s'asseoir à côté d'elle.

"Ne vous laissez pas impressionner par Bothari. Je crois que le mieux est d'éviter les contacts avec lui... Mais nous verrons cela. Le plus urgent est de s'occuper de cette épaule...
Auria fait un geste pour examiner Fia mais hésite de peur d'effaroucher la jeune fille. Finalement, elle reprend la discussion :

"Vous vous en êtes bien tirée. Vraiment. Mais vous n'êtes pas là pour remplacer le vieux sergent. C'est d'ailleurs ce qu'il doit croire, et il faudra que je lui explique. Alors, dites-moi, comment allez-vous distraire une vieille femme comme moi ? Je ne vais pas organiser des duels chez moi tous les jours, tout de même ! ^^"

La jeune femme écoute Auria avec la plus grande attention. Ainsi la sécurité ne sera pas son emploi premier.

Étant à votre service, il vous suffit de me demander et j'exécuterai.

La fille ne veut pas endire plus, déjà d'un caractère renfermé, elle veut pas dister ses compétences.

elle est génée de voir que son maître prend soin d'elle et d'un autre côté vexé par la réaction de Bothari. Elle déteste les matchistes qui pensent que les femes sont bonnes à faire la cuisine et garder une maison.

Fia se mord un peu la lèvre lorsque elle réalise que Bothari assuera la prtection d'Auria.

Maître, puis-je me permettre une question? Est-ce parce que vous trouvez moins forte que le Sergent que mes fonctions de sécurité me sont ôtées? Où simplement parce que je suis une femme et lui un homme.

Fia fixe les yeux d'Auria pour voir, si sa question l'a véxé, courosé ou non. Elle réalise que sa question risque de mettre son poste en danger.

A sa grande surprise, toutefois, la réaction d'Auria est tout autre : elle éclate d'un petit rire cristallin :

"Moi, sexiste ? Oh, excusez-moi, je ne me moque pas de vous, c'est juste que..." Auria retrouve son sérieux, et continue : "Non, le sexe des gens n'est pas un critère pertinent. Non, c'est uniquement ..." Elle baisse la voix pour poursuivre : "... pour préserver la sensibilité d'un vieux serviteur très dévoué et très compétent. La démonstration que vous m'avez donnée me rassure, mais pour tout vous dire, Bothari... me rassure. Sa présence... C'est comme... un animal... fidèle et dangereux."

Auria est un peu gênée de dévoiler ainsi le plus profond des liens qui l'unissent au sergent, et elle change de sujet :
"Allez, parlez-moi de vous. Où êtes-vous née sur Corellia ? Coronet ? Que font vos parents ?"

Fia est soulagée de savoir qu'Auria ne considère pas la feme comme un objet inutile. Elle est un peu amusée de savoir que le Sergent est perçu come un chien, il en a tellement l'air. La jeune femme n'a pas très envie de parler de son passé.

Mes parents sont de simples artisants...

Soudain le robot-médecin arrive.

Si vous permettez.

Fia se lève et se dirige vers le droïde qui examine son épaule. Tout en se faisant soigner, Fla jeune femme engage la conversation.

Ai-je un emploi du temps de mes fonctions?

Auria reste pensive... Décidément, c'est toute une histoire pour arracher trois mots à cette fille-là... Pas très encourageant comme début. Je veux bien qu'elle soit intimidée, mais à ce point... Sans doute un blocage induit dans son école de servantes...

"Pour l'instant vous n'avez pas de fonctions... Vous êtes à l'essai. Je vais vous montrer votre chambre, vous pourrez vous y reposer, et laisser agir ce pansement au bacta. Mais soyez prête à 7 heures demain, c'est le moment du petit déjeûner. A 10 heures, j'attends une amie, nous sortirons, sans doute."

Auria se lève et se dirige vers l'aile réservée aux domestiques. Il y a là 4 chambres tout confort. Devant une des portes, Auria se retourne pour la pointer du doigt et forme le mot "Bothari" avec les lèvres. Elle lui propose la chambre la plus éloignée de l'"antre" du géant, pensant bien faire.

Fia sourit et remercie Auria.

Je pense que je vais prendre cette chambre.

Elle se dirige vers la chambre juste à côté de cele de Bothari. Il ne faut pas que Fia montre qu'elle a peur de lui sinon il aura gagner.

Bien je serai demain à l'heure et prête.

Fia s'incline devant son maître et rentre dans sa chambre. C'est assez spacieux pour une chambre de servante. Elle dépose sa valise mais ne range pas ses affaires, elle n'est là que pour essais donc sujet au licenciement.

Elle s'étend sur son lit et pense au chemin qu'elle vient de vers, sa vie qui à prit un tout autre chemin.

Auria retourne au salon et pousse un petit soupir... Elle est mignonne, cette petite. Pas bavarde, c'est sûr, mais pas de quoi s'affoler. Ils ne doivent pas avoir beaucoup de cours de conversation mondaine dans leur super école de serviteurs... Pour ce qui est de la distraire... On aurait plutôt dit le contraire : c'était elle qui allait devoir la réveiller un petit peu, lui faire découvrir la vie et ses plaisirs, en quelque sorte.

"Sergent ?
- Madame.
- La petite Fia va se reposer. Heu... Pour que tout soit clair entre nous, elle n'est pas là pour vous remplacer, on est bien d'accord ? C'est toujours vous mon rempart.
- Oui madame.
- Bien, bien... Je pense que nous allons partir pour Gala dans quelques jours. Occupez-vous des réservations et des bagages, voulez-vous ?
- Oui madame."

Satisfaite, Auria s'allongea sur un canapé et lança un programme de musique relaxante. Oui... retourner sur les rives du lac Kalirgaan...

Fia ferme les yeux seule dans sa chambre. Elle pense à la manière dont elle va pouvoir récolter des informations.

... Bothari sera un problème...

Étant tenu par le temps, la jeune femme ne peut pas se permettre d'attendre trop. Certes ça lui aurait facilité la tâche si elle avait eu la confiance de sa nouvelle maîtresse mais elle ne peut pas attendre. Elle doit agir vite.

Inutile d'écouter aux portes ou de mettre des micros, elle se ferai repérer trop vite.

...la forcer à sortir voir d'autres femmes d'Impériaux...

C'est la seule solutino qui reste à Fia. En effet, les femes aiment bien parler des exploiuts de leur mari et de parler potins voir même politique. Avec un peu de chance elle en apprendrait plus sur les intentions de l'Empire vis à vis de sa planète.

Délicatement, elle se masse l'épaule.

...Humm...

Plissant les yeux, la jeune femme n'est toujours pas remise de sa blessure. Fatiguée et perdue, elle s'endort en ayant pris soin de régler son réveil à 6h pour être prête.

Le lendemain, Auria s'éveilla comme d'habitude avec l'arôme d'un bon thé Bothan et d'une viennoiserie toute fraîche, apportés par le droïd cuisiner. Elle s'inquiéta de savoir si on s'était occupé de Fia Soar, puis la fit appeler pour s'habiller. Elles pourraient peut-être papoter un peu...

Après avoire frappé deux fois à la porte, Fia entre. Vêtue de sa robe de servante la jeune femme est prête à commencer sa période d'essais.

Bonjour, Madame. Avez-vous passé une agréable nuit?

La jeune peu habitué, reste devant Auria en atendant sa réponse.

Si je peux me permettre mais puis-je demander chez qui nous nous rendons?

Un peu hésitante mais à la fois exitée, Fia sort d'une poche un magnifique peigne. En attendant la réponse d'Auria, Le jeune femme s'applique à lisser les cheveux de son maître.

Indiquez moi la tenue que vous vous mettre, je vous aiderez à l'enfiler...

"Bonjour, Fia. Oui, j'ai bien dormi, et vous-même ?"

Auria, en chemise de nuit, contemplait pensivement sa volumineuse garde-robe quand Fia s'enquéra du programme de la matinée.

"Nous allons chez Soliane Vorstappe, une amie. Enfin, amie... disons que nos maris respectifs font le même métier, et que nous sommes régulièrement seules... Je ne sais pas si c'est suffisant pour créer de véritables liens... Je vais mettre celle-ci, merci."

Auria sortit une robe blanche pailletée de métal noir et la tendit à Fia pour qu'elle l'aide à l'enfiler. Elle poursuivit :

"Soliane est beaucoup plus jeune, et, je dois être franche, elle n'a pas beaucoup de plomb dans la cervelle. Elle m'a dit avoir plusieurs amants... Vous imaginez ? Je trouve cela des plus regrettable. Mais que voulez-vous ? Je crois qu'elle n'est pas faite pour être délaissée... Elle m'a appelé hier, un peu avant que vous n'arriviez. Nous verrons ce qu'elle a à dire, cette fois. Bon, très bien pour la robe. Vous pouvez me coiffer ?"

Fia s'éxécute avec soin. Elle écoute avec atention les dires d'Auria et esquisse un micro sourire lorsque celle-ci affirme que Soliane n'est que peu intelligente. Puis elle exécute l'orde de son maître.

Oui, Mme.

Elle commence à la coiffer et décide d'engager un semblant de conversation.

Je n'ai pas d'amour pour les homes, si ce n'est pour mon père. Et je ne peux comprendre qu'une femme se laisse aller à une telle débauche...

Une fois de plus elle se demande si elle a bien fait de parler. Cependant elle continue de coiffer Auria comme si ne l'a perturbé. Une fois fini, elle recule d'un pas.

Parfait.. Ah vous avez un trou...

Fia se jette à genoux au plus près d'Auria et sort de sa poche un mini nécessaire à couture. Tranquillement, elle reprise parfaitement la robe. Une fois la tâche accomplie elle se relève en prenant appui sur son bras gauche et flanche un peu. Séquelle du combat d'hier.

Cette couleur vous va bien. Vos yeux ressortent. Mais une couleur plus orangée vous mettrai plus en valeur par un temps ensoleilé comme aujourd'hui.

Dans une élan de sympathie, Fia se laisse à dire se qu'elle ressent, chose inhabituele pour la feme. Qui porte vite sa main à sa bouche comme pour effacer le sacrilège.

...Je...Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, veuillez accepter mes sincères excuses...

Inclinée à 90° la femme implore le pardon de son maître. Jamais une servante ne doit contester les choix de son maître.

Auria laisse s'exprimer la jeune fille : elle profite de ce premier moment de confidence et ne commente pas ses choix sentimentaux. *Les hommes méritent tout de même d'être connus. Du moins certains d'entre eux. Je me demande quel type d'éducation sexuelle tu as reçu, pour être aussi prude et méfiante...*

Lorsque Fia laisse échapper un commentaire sur la couleur de la robe, Auria sourit, elle allait répondre quand la petite s'humilie et demande pardon pour avoir donné son avis.

"Vos excuses pour quoi ? Parce que l'orangé m'irait mieux ? Mais vous avez raison ! Ne vous gênez plus jamais pour me donner votre avis en privé. Comme on dit : deux têtes valent mieux qu'une seule." Elle fait un geste vers sa garde-robe : "C'est vrais que j'ai plusieurs tenues colorées qui conviendraient, mais... Le visage d'Auria se fait plus dur. "C'est cette planète. Elle est tellement... grise... Elle retrouve un peu de gaité et annonce : "Mais nous allons partir pour Gala, très bientôt. Mon mari ne reviendra pas avant deux mois, maintenant. Cela nous fera de petites vacances... Qu'en dites-vous ?

La jeune fille reste coi qu'en Auria lui dit qu'elle peut émettre son avis. Sur sa planète, une servante qui émet un avis est fouettée. Ce sentiment de liberté d'expression est tout nouveau et effraie même Fia.

partir pour Gala...

Je vous suivrai Mme. N'importe où.

Elle trouve que cela est une excellente idée. Coruscant ne lui plaît du tout. Cet univers urbain, mégalopolisé au possible l'angoisse. Révant de verdure et de montagnes... de calme et d'esapce la jeune répond par un large sourire.

Gala? Je ne connaît point cette planète. Êtes-vous originaire de Gala? Où la planète dispose d'un climat qui vous convient?