Et oui, c'est la reprise !

Tartomuse se planta devant le soldat puis, d'une voix hurlante de vérité, s'écria:
"Derrière vous! La chose à huit yeux attaque!"
Son interlocuteur se retourna, fusil blaster pointé... et s'écroula, frappé en plein dos par la manchette mandalorienne d'Arsh'kan à qui Tartomuse avait fait signe.
Ce dernier frotta sa main meurtrie par le contact de l'armure et enjamba le soldat sans un mot, ouvrant la chasse à la Bête...

_Oh non pas ca tartomuse !! Dans quelle glère on c'est encore fouré !!

"Ne vous en faites pas, dit Arsh'kan. A son réveil, il croira sûrement avoir été attaqué par la bestiole qui rôde par ici!! Au pire, je sais comment lui faire oublier jusqu'à son nom pendant les dix prochaines années... espérons qu'on n'en arrivera pas là!! Alors, les jeunes, on va s'occuper du parasite??"

Le wookie préféra se retenir de hurler et suivit Tartomuse. Il se retourna encore pour voir le garde assommé, remarqua une chose: à la place de l'armure impeccable du soldat impérial, celle-ci était désormais couverte de graffitis rouges représentants des signes étranges, dont un énorme symbole pro-anarchiste sur le casque. Le robot qu'ils avaient rencontré tout à l'heure tentait de se retirer discrètement, feutre en main... espérant qu'Arsh'kan saurait faire oublier au trooper qu'il venait de se transformer en mur de ruelle, Meggwrrar se hâta vers la salle des machines.

_Mouais on verra ca plus tard , bon allons zigouyé la Betes !!

Je reprimais un sourrir quand je vis l'état de l'armure du soldat et aussi quand tous les poils de Meg se hérriserent.

Vides.
Les lieux étaients vides.
Soudain, Tartomuse manqua trébucher sur quelque chose qui dépassait du sol: un fatras de câbles, légèrement phosphorescents, qui semblaient s'accrocher aux parois et partir tout droit en direction des soutes... le tout, bien qu'indubitablement électronique, pulsait doucement comme un réseau d'artères.
En tendant l'oreille, on entendait comme une lointaine et étrange mélodie qui flottait dans l'air...

Le wookie frappa les quelques néons qui vlignotaient encore et ceux-ci se stabilisèrent. Puis il avança en direction du fond de la pièce, vers la porte qui menait au générateur principal. La mélodie se faisait plus intense, mais plus douce aussi... l'oeil hagard, d'un pas lourd et robotique, Meggwrrar se mit à zizaguer lentement vers cette pièce qui l'attirait irresistiblement...

- Attention! s'écria Arsh'kan. C'est un s'kuir, un instrument-arme mandalorien! Vite, Tartomachin, jouez!

Tartomuse obtempéra et sortit de sa petite cornemuse des notes tellement discordantes qu'elles auraient remis les idées en place à un droïd assassin.
Mais Meggwrarr, sourd à cet appel, continuait de marcher vers la sirène mécanique tapie quelque part près des générateurs...
Alors, Tartomuse abattit sa dernière carte.

- Eh, espèce de grosse carpette puante! Au pied!

- Eh, espèce de grosse carpette puante! Au pied!

Meggwrrar stoppa sbitement sa marche lourde vers la salle du fond et se retourna. Il fit quelques pas et arriva à la hauteur de Tartomuse. Il chercha autour de lui, et, finissant par déouvrir une belle clé de 12, s'en saisit et la leva au-dessus de la tête du bouffon prétentieux qui avait osé l'insulter... d'ailleurs, il ne puait pas, il avait simplement l'odeur des multiples résidus et poussières qui s'étaient nichés sous sa fourure, depuis sa dernière douche sonique, à peine deux jours plus tôt...

"C'est pas faux!" criait Tartomuse en fuyant.

Le wookie jeta la clé derrière lui et laissa tomber. Puis, alors qu'il cherchait un moyen de s'approcher sans se faire charmer par la mélodie, il regarda la porte qui donnait sur la coursive par laquelle ils étaient arrivés: le gree qu'ils avaient vu tout à l'heure se tenait dans l'embrasure, son sourire mystérieux et légèrement abruti collé sur sa bouche minuscule, ses deux yeux inexpressifs rivés sur Tartomuse. Il s'en approcha doucement et mis dans la main du journaliste ce qui ressemblait fortement à un cache-oreilles noir, gravé de symboles d'une langue inconnue, puis repartit en sautillant, content du cadeau qu'il venait de faire...

(HJ: "tu veux dire, quelqu'un qui n'aurait pas sa part du trésor?" xD)

Tartomuse grommela:
- Pas question! Y'a pas de raisons pour que tu nous laisses le sale boulot. J'ai une meilleure idée. Monsieur le maître es arts martiaux, vous connaissez le bidule et la musique n'a pas l'air de vous affecter. Megounet a ses protections. Moi, je peux toujours me rendre sourd cinq minutes. Elzy, toi, t'as rien... pourquoi tu ne jouerais pas les app... euh, les diversions pendant qu'on s'occupe de la bête?

Meggwrrar approuva Tartomuse (cer qui était rare) et poussa doucement Elzaeer vers la salle, d'où émanait toujours une étrange musique. Puis il enfila les cache-oreilles Gree, qui se resserèrent brusquement autour de son crâne en émettant de signaux étranges. N'entendant plus un seul bruit du mond extérieur, le wookie se mit derrière une des machines et attendit...

_Mouais. Faites gaffe a vous quand meme.

Dis-je en grommelant. Et m'avancait tranquillement vers la salle.La d'ou venait l'etrange musique. Quand j'entrais dans la salle il y avait un orchestre qui s'etait formé et tous le monde les écoutais. Je me sentis attiré par cette musique et m'installa pour les écouter.

"Un orchestre... il m'appelle..." semblait marmonner Elzaeer en s'approchant de ce qui ressemblait à une orchidée mécanique d'un mètre soixante-quinze, ses machoires béant sur un réseau de cordes frissonnantes...

Meggwrrar, voyant Elzaeer se rapprocher de plus en plus du piège géant, se saisit de la clé à molette qu'il avait laissé sur le sol, se précipita vers la porte, hurlant pour couvrir le bruit de la plante, et lança l'objet de toutes ses forces: l'arme improvisée traversa à toute allure la pièce, frôlant la tête de l'humain, et frappa le monstre violemment. Celui-ci, contre toute attente, disparut alors dans une petite explosion, d'où fut projetée une petit boitier métallique, de la taille d'un fusil blaster, qui atterit aux pieds du wookie. Celui-ci le ramassa; on pouvait y lire, en lettres rouges: "Hologénérateur réaliste seconde génération. Modèle militaire 211 A-Z. Objet dangereux et magnétiquement instable."
S'en suivaient des pictogrammes réglementaires des plus suggestifs... dans la pièce du générateur principal, il n'y avait plus rien: Meggwrrar regarda alors ses deux compagnons, et leur montra la merveille d'électronique qui venait de les berner...

J'entendi un enorme hurlement l'orchestre devant moi disparu d 'un coup. Je restait hébeter pendant quelque minute.

_Merci a vous c'etait quoi cette m***e ?

Arsh'kan fronça les sourcils en examinant l'appareil qu'il avait pris en main.

"Tiens, tiens... quel étrange petite chose. N'empêche que ça ressemble quand même à un instrument mandalorien."

L'homme fourra le boîtier dans l'une de ses poches et prit le chemin du retour.

"Bien, bien... nous donnerons cela aux soldats."

- Attendez, dit Tartomuse. Si ceci est un hologramme, alors comment se fait-il que l'espèce de comptable soit blessé?

Froncement de sourcils.

- Etrange, en effet (il tendit l'hologénérateur à Meggwrarr et ajouta:) donnez ceci à qui de droit... moi et Monsieur Tartomuse allons interroger notre invité pour tenter d'en savoir plus.

Tartomuse suivit... c'était si rare qu'on l'appelle "Monsieur"!

Je me releve.
_ Bon meg c'est quoi la suite du programe ??? On les ramene tous non ?

Meggwrrar s'emparra du boitier et retourna sans un mot vers la cabine de pilotage: il s'agissait d'emmener les passagers à destination avant qu'un nouveau drame ne puisse survenir...

Arrivée dans la petite annexe à la salle de bain faisant office d'infirmerie.
Les odeurs de la cuisine filtraient à travers les interstices de la cloison, informant Tartomuse et Arsh'kan que l'on faisait cuire aux invités une ration de viande en attendant l'atterrissage.

Etendu sur sa couchette encastrée, le percepteur Abyssien respirait faiblement dans le clignotement multicolore des appareils de soin. Sa main tranchée était à présent solidement maintenue à son poignet par une attache-bacta dans l'espoir qu'on pourrait la lui greffer rapidement.
Le maître d'arts martiaux s'agenouilla près du blessé et, d'un geste vif, saisit le tube de réglage de l'oxygène.
Le non-humain tourna la tête vers lui, et, entre trois yeux, chacun sut ce que l'autre savait, que le percepteur ne pouvait se débattre et que le vieil homme avait le pouvoir de l'étouffer d'un seul mouvement.
Tartomuse bondit, mais s'arrêta net en voyant l'expression d'Arsh'kan baignée par la lueur des diodes. Le visage placide et légèrement shooté avait laissé place à un masque de cynisme au sourire amusé.
Cette expression, le petit être ne l'avait vue qu'une seule fois, il y avait bien longtemps... il ouvrit la bouche, dit un nom. L'autre hocha la tête, lui fit un clin d'oeil et, sans l'écouter davantage, parla très doucement à l'Abyssien.
"Nous avons récupéré l'objet, dit-il. C'était très habile de votre part de le déguiser ainsi, dommage qu'il ait causé tant de dégâts avant que nous ayions pu l'arrêter. A propos de dégâts, désolé pour votre main: je voulais être sûr que vous ne profiteriez pas de l'occasion pour faire un sale coup. Vous avez du mal à respirer? C'est normal, je suis en train de diminuer le niveau d'air que vous respirez. Donnez-moi le petit sachet que vous cachez sur vous, et je relâche la pression. Molécules contre molécules, l'échange est équitable, non?"
L'Abyssien gémit faiblement, ouvrit une petite cache dissimulée dans sa médaille pectorale, et tendit à l'homme une pochede liquide bleu électrique.
"Merci, fit Arsh'kan simplement. C'est donc ça, la drogue expérimentale qui m'a fait sortir de ma retraite? (il rangea le liquide dans sa poche et continua:) Je ne pense pas que vous teniez à le savoir, mais c'est l'ami qui a envoyé l'hologénérateur qui m'a contacté, pour que je le soigne des effets secondaires de ce produit. J'ai essayé de le maintenir en vie, mais il souffrait atrocement... je ne pouvais rien faire. Continuer, c'était nous torturer, lui et moi. Alors il est mort. Avant cela, il m'a expliqué la dette qu'il avait contractée auprès de votre organisation à cause de cette saleté, et du prorotype qu'il avait volé dans son labo en guise de remboursement. Alors, j'ai contacté deux, trois amis, graissé des pattes, et à présent, vous pouvez être sûr que lorsque vous vous réveillerez, la première chose que vous verrez sera la tête d'un officier des services secrets de l'Empire. Maintenant... dormez. Profitez bien de vos dernières heures de sommeil..."
Et, d'un brusque relâchement de ses doigts, l'homme assomma sa victime d'oxygène. Puis il se tourna vers un Tartomuse médusé.
"Quelqu'un s'en occupera lors de son transfert à l'unité médicale de l'astroport, dit-il. D'ici là, veillez à ce qu'il ne soit pas assez conscient pour tenter de s'échapper. Eh bien quoi, vous avez avalé votre langue? Tenez, je vous confie aussi un peu de cette fameuse drogue. Qu'ils l'analysent et trouvent de quoi en contrer les effets. Quant à moi, je vais étudier certaines de ses propriétés analgésiques tout à fait intéressantes pour certaines de mes activités... quant à mes honoraires, disons que j'ai été ravi d'aider une fois de plus la veuve et l'orphelin, pas vrai? See you, space reporter..."

Et le vieil homme de quitter la pièce, sans plus se préoccuper du journaliste sens dessus dessous de cette scène surréaliste.

C'est à cet instant que le vaisseau s'ébranla, entamant la procédure de transfert des passagers...

Meggwrrar, qui avait regagné rapidement la cabine de pilotage, démarra le Tatiana et fonça vers la surface brillante de Dantooine. La planète se rapprochait à toute vitesse, et, bientôt, ils furent en vue d'un vieux spatioport, qui semblait engorgé de vaisseaux. Le wookie transmit rapidement ses codes d'accès et demanda à se poser.
Recevant la permission, il entama l'atterissage...

[HJ] Edit: désolé, j'ai posté avec S'ooyma. C'est bizarre que je puisse pas effacer mon post.... [/HJ]

Apres cet incident je prit la décision d'allé avertir nos chers passager que nous allions attérir. Je me placa sur la passerelle

_Mesdames messieux j'espere que malgrès cet peiti incident tout'as l'heure que vous auriez fait bon voyage. En ce moment meme nous nous dirigeons vers dantoine pour atterir.

Une voie feminine se fit entendre. C'etait la superbe jeune femme. Je descendis et alla a sa rencontre. Elle me suivait du regard tous le long de la descente vers elle.

_ Oui jeune fille vous disiez ?
_Puis je vous voir seul a seule ?
Me déclarat'elle de but en blanc.

__Pourquoi cette demande jolie jeune fille ?
_ A votre avis !
Me dit elle avec un clin d'oiel.

_Bon tres bien si vous me prenez par les sentiments. Attendez trente secondes que je contact Meg !

Je pris mon com et apela Meg et dit :

_Meg on arrive vers quel heure a l'astroport ?